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L'existence du Château remonte à l'époque gallo-romaine, lorsque la région de Bordeaux était anglaise. Au 14ème siècle, il appartenait à Sir Robert de Knolles, alors Gouverneur de Guyenne (Aquitaine). Il reste dans la famille Canolle (francisation de Knolles) jusqu'en 1916, puis il est racheté par Edouard Dubois-Challon, également propriétaire de Château Ausone à cette époque. Au fil des siècles, le vin se nomme d'abord cru Canolle, puis Château Belair. Dès le 17ème siècle, il fait partie des meilleurs Saint-Emilion. En 2003, au décès de l'héritière Dubois-Challon, le Château revient à son régisseur, Pascal Delbeck ; celui-ci, ayant des difficultés à payer les droits de succession, vend ses parts aux établissements Jean-Pierre Moueix en 2008. C'est à cette date que le Château prend le nom de Bélair Monange, en hommage à la grand-Mère de Christian Moueix, Anne-Adèle Monange. D'un très bon niveau, le vin va prendre un nouveau virage qualitatif à partir de l'immense millésime 2009 : Christian et ses enfants, Edouard et Charlotte, entreprennent un vaste chantier de remise en état qui comprend la restructuration du vignoble, la création d'un cuvier et d'un chai fonctionnel, la restauration du château, la consolidation des splendides caves troglodytiques, et enfin, la fusion du Château Bélair Monange avec le Château Magdelaine en 2011. Les deux vignobles sont les plus proches voisins du Château Ausone, la nouvelle propriété bénéficie donc d'un terroir potentiellement capable d'en faire l'égal du plus grand des Saint-Emilion... Actuellement, seulement une grosse moitié du nouveau vignoble de 25 hectares est utilisé pour produire ce 1er Grand Cru Classé B : le travail des vignes est fidèle à la longue réputation d'excellence de la famille Moueix. Depuis 2009, les vins sont exceptionnels, d'une rare élégance... Assurément l'un des 5/6 meilleurs Saint-Emilion... Dans l'indescriptible millésime 2015, Château Bélair Monange s'approche d'Ausone et Cheval Blanc...