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A l'origine, au 12ème siècle, Château Margaux s'appelle " la Mothe de Margaux " ; mais il ne possède pas encore de vignes : les propriétaires successifs sont des seigneurs de la région. Au cours de la seconde moitié du 16ème siècle, la famille de Lestonnac acquiert la propriété : Pierre de Lestonnac structure alors le Château et développe le vignoble. A la fin du 17ème siècle, Château Margaux occupe son espace actuel, soit 265 hectares, dont près d'un tiers de vignes. Le 18ème siècle marque l'ascension des vins de Margaux, qui deviennent recherchés et s'exportent à l'étranger. En 1801, Bertrand Douat marquis de la Colonilla le rachète aux enchères : il fait alors appel à l'architecte français Louis Combes pour construire le splendide édifice actuel. Inspiré du style italien (style néo-palladien originaire de Vénétie), Château Margaux est depuis surnommé " le Versailles du Médoc "... En 1830, les enfants du marquis le cède au banquier espagnol Alexandre Aguado. Quelques années plus tard, Napoléon III organise, en 1855, la Deuxième Exposition Universelle, dans le but de célébrer les produits français. Ainsi, le Classement de 1855 consacre Château Margaux comme l'un des quatre 1er Cru Classé, en compagnie de Lafite, Latour et Haut-Brion. A partir de 1879, la propriété passe entre plusieurs mains : le gouverneur de la Banque de France Frédéric Pillet-Will, le courtier en vins Pierre Moreau, la famille de négociants Bordelais Ginestet propriétaire à partir de 1950. En 1946, Château Margaux est classé Monument Historique. Il est vendu, en 1977, à l'industriel grec André Mentzelopoulos, qui va investir massivement dès le départ. Avec l'aide de l'œnologue Emile Peynaud, il entreprend de nombreuses innovations en seulement 3 ans : développement du second vin Pavillon rouge du Château Margaux et du Pavillon Blanc, introduction de l'élevage en barriques neuves, planification de la construction du premier grand chai enterré. A son décès, en 1980, sa fille Corinne prend le relais, entourée de l'équipe choisie par son père. Elle poursuit, depuis plus de trois décennies, le programme d'investissement initié par son père. Au début des années 1990, la famille Agnelli lui apporte son aide. Lorsque celle-ci cède ses parts majoritaires dans le Château, Corinne Mentzelopoulos les rachète et devient l'unique propriétaire de Margaux. Elle dirige la propriété avec l'aide de l'œnologue Paul Pontallier, qui y travaille depuis 1983. Directeur général depuis 1990, il est l'architecte des plus grands millésimes de Château Margaux : 1985/1990/1996/2000/2005/2009/2010/2015. Le vignoble s'étend aujourd'hui sur plus de 90 hectares au sein d'un terroir d'exception : une magnifique butte de graves. Le travail de la vigne est très respectueux de l'environnement et Corinne a lancé, au début des années 2000, des études dont le but ultime est de convertir une partie du terroir de Château Margaux à la biodynamie. A ce titre, le site internet du Château est un des rares à décrire minutieusement, étape par étape, l'ensemble du savoir-faire qui permet la réalisation des vins du Château Margaux : du travail de la vigne, au travail des chais, en passant par l'ensemble des hommes et femmes qui y travaillent... Château Margaux offre, à son apogée, un mariage de parfums, de profondeur, de complexité et de délicatesse. Grâce à l'immense passion de Corinne et toute son équipe, Château Margaux produit le plus grand vin blanc sec de Bordeaux et des vins rouges mythiques ... Le second vin, Pavillon Rouge, est également d'une qualité remarquable.
Composé en grande majorité de Cabernet Sauvignon, complété par quelques lots de Cabernet Franc, de Merlot et de Petit Verdot, Château Margaux figure parmi les plus grands vins rouges du monde. Nous laissons les équipes de Château Margaux commenter ce légendaire 1985, aux arômes de cèdre, de prune, de groseille, de violette, de tabac... La note de dégustation date de Mars 2007 : " 1985 est un millésime exceptionnel tant par la qualité que par la quantité ; il a toujours été très bon à boire, presque dès la fin de la fermentation. Le nez est toujours étonnamment fruité, fin et élégant, maintenant plus évolué et très complexe ; en bouche, on est d’abord frappé par la délicatesse et le charme des tanins particulièrement ronds et soyeux, mais la longueur et la persistance témoignent aussi d’une grande concentration. Aujourd’hui, 1985 est un de nos millésimes les plus agréables. On peut donc le boire sans problème, mais aussi sans hâte car il a sans nul doute le potentiel de largement se bonifier encore. "
Carré d'agneau en croûte
Filet mignon de veau aux pruneaux
Boeuf au vin et cacao
Côte de boeuf forestière